News astuce Ferrari accepte les cryptos : combien de Bitcoin (BTC) faut-il pour s’acheter une voiture ?

Ferrari accepte le paiement en Bitcoin et autres cryptos pour ses véhicules

Dans un monde où la digitalisation prend le dessus, même les marques les plus traditionnelles et luxueuses ne peuvent ignorer l'impact et la croissance des cryptomonnaies. Ferrari, connue pour ses voitures de sport haut de gamme a décidé de franchir un pas de plus dans l'univers numérique en ouvrant ses portes au paiement en cryptomonnaies.

En effet, comme le rapporte Reuters, Ferrari permet désormais à certains clients d’acheter leur véhicule avec des crypto-monnaies. Il est possible de payer en Bitcoin, Ethereum et USDC sans frais supplémentaires.

"Les prix ne changeront pas, pas de frais, pas de suppléments si vous payez via des crypto-monnaies", indique Enrico Galliera, le directeur marketing et commercial de Ferrari.

Cette nouvelle solution s’est imposée pour la marque car une grande partie de la clientèle réclamait ce type de services. En prenant en compte le cours du Bitcoin actuellement on peut estimer à la louche le prix des véhicules en Bitcoin. Compter par exemple :

• Envrion 8,45 BTC (216 102 €) pour l’achat une Ferrari Roma
• Envrion 13,15 BTC (336 269 €) pour l’achat une Ferrari 812 gts.
• Envrion 15,02 BTC (384 229 €) pour l’achat d’un SUV Ferrari Purosangue

(Ces estimations sont données à titre indicatif, le prix varient constamment selon le cours du Bitcoin).

Pour le moment, cette possibilité est cantonnée aux États-Unis, mais le moyen de paiement devrait également être étendu à l’Europe prochainement. Le système de paiement pourrait être disponible d’ici le premier trimestre de l'année prochaine.

Le Bitcoin et les cryptomonnaies au cœur de l’industrie automobile

L'acceptation des cryptomonnaies par Ferrari n'est pas seulement une avancée technologique, mais aussi une reconnaissance des cryptomonnaies en tant que valeur. Toutefois, cette adoption inédite des cryptomonnaies par Ferrari n'est pas sans défis. La volatilité des cryptomonnaies, les préoccupations en matière de sécurité et les réglementations gouvernementales sont des facteurs que la marque devra prendre en compte.

Dans cette perspective, la marque s’est notamment rapprochée de Bitpay, une solution qui transformera immédiatement les paiements en crypto-monnaie en monnaie traditionnelle (dollar, euro, etc.) pour le compte des concessionnaires Ferrari, afin qu'ils soient protégés des variations de prix.

"C'était l'un de nos principaux objectifs : éviter, tant à nos traders qu'à nous, de manipuler directement les crypto-monnaies et être à l'abri de leurs larges fluctuations", explique Enrico Galliera.

Ferrari rejoint ainsi une liste croissante d'entreprises qui acceptent les cryptomonnaies et pourrait donner des idées à d’autres entreprises du secteur automobile.

D’ailleurs, ce type d’adoption n’est pas une première… En 2021, Elon Musk, le patron de Tesla, avait pris la décision d’accepter le Bitcoin comme moyen de paiement pour ses véhicules électriques. Seulement, peu de temps après, le PDG s’était finalement rétracté, visiblement préoccupé par l’impact environnemental de la cryptomonnaie.

Dans le même registre et à une plus petite échelle, le groupe concessionnaire franco-espagnol « LG Automobiles » avait lui aussi franchi le pas des cryptomonnaies l’année dernière.

Ces différentes adoptions témoignent d’une certaine tendance. Pour les acteurs des cryptomonnaies, ce phénomène constitue une étape cruciale puisque jusqu’ici les devises virtuelles se sont plus illustrées dans la finance - plutôt qu’en véritable solution de paiement quotidienne. Ainsi, par le biais de ces différentes expérimentations, les constructeurs automobiles pourront enfin observer la viabilité de ce système alternatif sur le long terme.